Le métier de nutritionniste, le choisit-on vraiment par hasard ?

Table des matières

Introduction……………………………………………………………………………………………3

Développement……………………………………………………………………………………….4

I- Pourquoi choisit-on un métier plutôt qu’un autre ?

1.1 Décisions adaptatives………………………………………………………………4

1.2 Auto-évaluation en vue du choix de métier …………………………………......5

II- La place du vécu dans le choix du métier de nutritionniste………………………...6

2.1 Maladies

2.2 Le comportement alimentaire : un déterminant inconscient ?

Conclusion…………………………………………………………………………………………….7

Résumé en anglais…………………………………………………………………………………..8

Annexes……………………………………………………………………………………………….9

Bibliographie………………………………………………………………………………………….10

Introduction

Choisir une profession n’est pas simple. Choisir la profession qui nous convient l’est encore moins. Le choix d’un métier est-il le fruit du hasard ?

La nutrition, repère central de toutes les populations, cultures, de la santé, est-elle assez ancrée en nous pour que le métier de nutritionniste devienne un choix provenant du hasard ? Parlons histoire : en 1935 Lucie Randoin, chercheur biologiste, élabore les lois de la diététique. En 1945 elle crée des "spécialistes en alimentation rationnelle". (1)

Mais le métier de nutritionniste est-il vraiment choisi par hasard ? Est-il possible seulement qu’il soit choisi par hasard ?

Nous tenterons de répondre à ces questions tout d’abord en se demandant pourquoi nous choisissons un métier plutôt qu’un autre. Puis en étudiant la place du vécu dans le choix du métier de nutritionniste.

Développement

I- Pourquoi choisit-on un métier plutôt qu’un autre ?

1.1 Décisions adaptatives

S’est-on déjà penché sur le choix de notre métier ? Pourquoi l’avons-nous choisi lui et pas un autre ? Plusieurs facteurs interviennent. Les décisions que l’on prend tout au long de notre vie, notre besoin de satisfaire l’attente des personnes qui comptent pour nous, influencent nos choix. Cette influence s’exerce particulièrement dans le domaine de l’avenir. Enjeu important pour nous même et pour nos parents qui se préoccupent de la réussite de leur enfant.

Il est nécessaire de comprendre pourquoi on choisit un métier et nous nous approcherons plus particulièrement du métier de nutritionniste. Lorsque l’on choisit, on s’approche finalement de ce qui nous motive à démarrer notre journée, de ce qui nous fait nous sentir pleinement épanouis. Discutons maintenant des décisions adaptatives qui mènent au choix du métier de nutritionniste. Dans la vie nous prenons des décisions qui guident nos actions. Ces décisions sont dites : « adaptatives ». En effet, elles s’adaptent à nos besoins : de relation, de satisfaire l’entourage, de satisfaire l’attente des personnes qui comptent pour nous. En l’occurrence les parents.

Les personnes empathiques, aidantes, à l’écoute, ont en eux une envie d’aider l’autre, une sorte d’altruisme naturel. Ces personnes se tourneront vers des métiers de la santé et du relationnel, comme le métier de nutritionniste. Et ceci constituera un choix. En trois ans, la profession de nutritionniste a fait un grand bond de +26,4 % ; avec une hausse d’environ 8 % chaque année et une légère tendance à l’accélération ( 2).

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Lorsque l’on choisit pleinement le métier de nutritionniste, car c’est un métier très précis attirant globalement des gens passionnés et décidés, c’est que l’on a effectué une prise de conscience de soi et de son « mieux-vivre ». Une fois ces étapes de développement personnels entrepris, on sera alors apte à aider les autres. Par ailleurs c’est un entourage favorable qui déclenchera ces vocations pour aider le prochain.

1.2 Auto-évaluation en vue du choix du métier

Comme nous l’avons évoqué précédemment, le choix du métier de nutritionniste résulte généralement d’une auto-évaluation. Lorsque l’on recherche notre métier, ou bien les études à entreprendre après l’obtention du baccalauréat, les premières démarches sont de réaliser des tests de personnalité, d’analyser les commentaires décris pour chaque métier, pour voir si cela correspond à nos traits de caractères. «  La conception de soi doit son entrée à Super son entrée dans la psychologie de la vie professionnelle. » (3)

Super présente dans son ouvrage : « Psychology of careers (1957) », la conception de soi comme étant la direction qui guide l’évolution de toute une carrière professionnelle. Du choix du métier, jusqu’à la retraite.

Le choix du métier de nutritionniste provient en premier lieu d’une attirance réelle pour le domaine de la santé. Toute personne se référant comme étant des individus minutieux, ayant une volonté d’aider l’humain, avec un intérêt plus ou moins développé pour l’hygiène de vie et la sante se dirigera en premier lieu vers le domaine de la santé. En second lieu, la spécialisation dans la nutrition se décide suite à un constat personnel du goût pour le monde de l’alimentation ; suite également à une éventuelle prise de conscience que la nourriture est le moteur d’un organisme et qu’elle est responsable d’une bonne santé.

Le métier de nutritionniste est un métier précis, pointilleux, ciblé, correspondant à un type de personne bien défini. Il serait difficile de se diriger vers un tel métier de manière hasardeuse …

II – La place du vécu dans le choix du métier de nutritionniste

2.1 Les maladies

Le choix d’un travail tire parfois sa motivation d’un désir inconscient de réparer son enfance. En effet, nombreuses sont les personnes ayant été suivies pour cause d’obésité ou d’anorexie par exemple, qui souhaitent à leur tour avoir le rôle de soignant.

Le diabète, l’obésité, l’anorexie, la maladie coeliaque, la maladie de Crohn … sont des maladies chroniques lourdes qui peuvent chez un enfant ou un jeune adulte une fois soigné, laisser des séquelles psychologiques. La personne anciennement ou toujours malade, a été ou est suivie par un corps médical et très souvent par un nutritionniste. Cette prise en charge donne souvent pour résultat un jeune patient qui s’oriente vers les études adaptées pour apprendre à effectuer à son tour cette prise en charge. Il s’agit parfois également d’une forme de remerciement, de retour envers l’autre. Ces vocations peuvent être l’objet d’une « vengeance » ou d’une reconnaissance inconsciente ; et on parlera alors d’un choix de métier ( en l’occurrence celui de nutritionniste) comme étant le fruit du hasard car certaines personnes ne font pas forcément le lien.

En réalité, chaque choix de métier a des racines familiales, provenant des gênes, de la culture, d’une pression familiale éventuelle, d’antécédents médicaux personnels, sauf que peu de personnes en prennent conscience. Seule la moitié des 18-30 ans avaient une idée précise de leur future carrière un an avant d’entrer sur le marché du travail. (4) (Cf Annexe 1)

2.2 Le comportement alimentaire : un déterminant inconscient ?

Ce point rejoint notre point premier. Cependant, ici nous nous pencherons sur le comportement alimentaire non pathologique obligatoirement. En effet, regardons de plus près le lien entre les systèmes sensoriels et le comportement alimentaire par exemple. L’olfaction et le goût animent notre alimentation. Alimentation pouvant alors devenir plaisante. C’est ce plaisir de la nourriture animant plus d’un individu qui peut amener à faire le choix de devenir nutritionniste ; et ce, provenant alors simplement de nos sens.

Tout le marketing et le développement de nouvelles pratiques culinaires animent nos sens et nous font développer un intérêt grandissant pour la nourriture. Ceci nous donne l’envie de nous en rapprocher et nous avons alors une éventuelle attirance pour les métiers de la nutrition.

Conclusion

A travers ce travail de recherche nous nous sommes questionnés sur les déterminants du choix de métier.

Plus particulièrement du métier de nutritionniste. Qu’est-ce qui nous anime à devenir nutritionniste ? Pourquoi ce choix ? Est-ce le fruit du hasard ?

Nous avons tenté de répondre à ces questions à travers deux grands axes : pourquoi choisit-on un métier plutôt qu’un autre ; et quelle est la place du vécu dans le choix du métier de nutritionniste ?

Nous avons traité la question des décisions adaptatives, ces fameuses décisions que l’on fait tout au long de notre vie pour répondre à des besoins, des satisfactions, des désirs … ces décisions influencent en majeur partie le choix de ce métier. L’introspection et l’étude du soi sont également des concepts essentiels à la recherche du métier adéquat à la personne.

Seulement le choix du métier peut s’avérer être un choix du hasard (bien qu’il y aura toujours une part d’explication), suite à des maladies chroniques de l’enfance, un suivi diététique survenu au cours de sa vie ou bien simplement un choix guidé par nos sens …

Mais finalement, existerait-il un choix quelconque résultant du fruit du hasard ?

Résumé en anglais

Through this research work we questioned the determinants of the choice of profession.

More specifically, the profession of nutritionist. What drives us to become a nutritionist? Why this choice ? Is it a coincidence?

We have tried to answer these questions through two main axes: why do we choose one profession rather than another; and what is the place of experience in choosing the profession of nutritionist?

We have dealt with the question of adaptive decisions, these famous decisions that we make throughout our lives to meet needs, satisfactions, desires ... these decisions largely influence the choice of this profession. Introspection and self-study are also essential concepts in the search for the right job for the person.

Only the choice of the profession can turn out to be a choice of chance (although there will always be a part of explanation), following chronic diseases of childhood, a dietary follow-up occurring during his life or else simply a choice guided by our senses ...

But ultimately, would there be any choice resulting from chance?

Annexes

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Annexe 1

Bibliographie

(1) Cours d’histoire de la nutrition de Carla Domingues.

(2) www.edp-nutrition.fr

(3) Gadbois,C « Choix professionnel et conception de soi », « L’année psychologique », 1969, page 600.

(4) Start.lesechos.fr